Jérôme travaille actuellement à la finalisation de la dernière version de Mallya. Au sein de l’équipe R&D, il intervient sur le logiciel embarqué, et plus spécifiquement sur la recherche de mécanismes en mesure de remplir toutes les fonctionnalités requises et l’analyse des exigences via des tests en vue de définir des solutions probantes.
L’enjeu principal pour Jérôme est de trouver le bon dosage entre efficacité et rigueur dans son projet. L’ergonomie et l’autonomie de la batterie sont ainsi des composantes importantes de la conception du produit, dans le but d’optimiser l’utilisation pour le patient final. Jérôme s’inspire de best practices relevées lors de ses expériences antérieures afin d’instiller de nouvelles manières de travailler et d‘avancer en mode projet.
La rigueur technique est une composante essentielle de son job. Jérôme cite volontiers l’architecture comme 2epilier de sa mission au sein de BIOCORP puisque certaines contraintes matérielles imposent la définition du périmètre du projet : il lui faut tenir compte des ressources disponibles pour construire la solution la plus performante possible. Et les contraintes techniques sont nombreuses tant le simple concept d’informatique embarquée restreint le champ des possibles, en comparaison avec l’univers informatique au sens large. Enfin, l’anticipation est essentielle pour arriver à globaliser la vision de départ et parer à toutes les contraintes.
Jérôme tient à se tenir informé des bonnes pratiques et des avancées dans son domaine pour toujours être en position d’anticiper, c’est pourquoi il pratique une veille au quotidien. De nature perfectionniste, il a à cœur d’opérer plusieurs implémentations avant de choisir la plus pertinente pour le projet à l’étude. Il accorde également une grande importance au travail collaboratif et tient à enrichir le projet des différents échanges qu’il peut avoir au sein de l’équipe, notamment concernant le choix des process.
A une jeune recrue, Jérôme conseille de se documenter, poser des questions, se renseigner sur les bonnes pratiques et surtout de ne pas avoir peur d’être en quête de qualité. Car non, la qualité n’est pas un gros mot, qu’on se le dise !
Enfin, s’il en avait l’opportunité, il aimerait échanger avec Donald Ervin Knuth, informaticien et mathématicien de renom pionnier de l’algorithmique et auteur d’encyclopédies de référence sur l’algorithmique et les mathématiques discrètes. Le tome 4 est en cours d’écriture, et Jérôme prévoit déjà quelques plages d’intense lecture…
Marin fait partie de ces personnes dont le visage s’illumine lorsqu’elles parlent de leur job. Véritable passionné d’électronique, il déclare volontiers que son alternance au sein de BIOCORP lui apporte de nombreuses satisfactions. Concevoir l’architecture d’une carte électronique, faire des schémas, réaliser les routages et assembler le tout : voilà son moteur au quotidien. Le rythme dicté par la première année à l’École des Mines de Saint Etienne, à savoir l’enchainement d’un mois de cours puis un mois en entreprise, requiert une certaine agilité : il faut systématiquement raccrocher les wagons après un mois d’absence durant lequel les équipes ont continué d’avancer, et donc se remettre à niveau. Heureusement, son maitre d’apprentissagea pris la mesure de cet enjeu et n’hésite pas à briefer Marin en détail à chacun de ses retours.
Il travaille sur la conception de dispositifs permettant de procéder en toute fiabilité à un certain nombre de contrôles sur les devices connectés et la remontée des données. Il effectue en outre des contrôles qualité sur l’électronique embarquée. Son principal défi professionnel réside dans l’assimilation de la masse conséquente d’informations qui font parties de son apprentissage professionnel, de manière à capitaliser et savoir les réutiliser au moment opportun.
Marin est curieux de ce qui se passe dans le domaine de l’électronique. Il se nourrit abondamment de tutos sur internet, véritable mine pour cet assoiffé de connaissance. Les 3 mots qu’il choisit pour décrire son rôle chez BIOCORP sont révélateurs de son caractère pragmatique et volontaire :
Soutien : BIOCORP est une petite structure qui se développe rapidement et certaines missions très chronophages peuvent être confiées à Marin qui s’en acquitte d’autant plus volontiers que cela lui permet à la fois d’apprendre et de se sentir utile au sein de l’équipe.
Futur : La transmission des connaissances, qui est le principe fondateur de l’alternance, participe à la construction de l’avenir de l’entreprise, l’anticipation de sa croissance et la pérennisation du savoir-faire.
Nouveauté : Marin a la chance de bénéficier d’un dispositif de veille technologique très importante à l’école des Mines, ce qui lui permet d’amener une vision différente, de nouvelles idées, d’ouvrir le spectre au sein de l’équipe.
Selon Marin, la motivation est une clé de réussite professionnelle, dans la mesure où elle permet de pallier l’absence de certaines compétences car tout un chacun sait se donner les moyens de ses objectifs s’il est réellement motivé. Pensée ainsi résumée par un proverbe africain qui dit “Celui qui court pour manger court plus vite que celui qui court pour maigrir”.
Marin aimerait échanger avec l’acteur Jim Carey qui a vraisemblablement su prendre beaucoup de recul par rapport à la célébrité et réfléchir au bonheur en déclarant que, si tout le monde pouvait devenir riche et célèbre, chacun se rendrait compte que ce n’est pas la solution à tout. En effet, si on n’est pas en phase avec soi-même, le bonheur ne peut arriver à soi… Et si finalement Marin était un vieux sage dans un corps de jeune adulte ?
Chantal est une véritable boule d’énergie et de bonne humeur. D’ailleurs, elle déclare que c’est bien l’envie d’aller de l’avant qui la tire du lit le matin car elle déteste rester sans rien faire…
Arrivée il y a presque 3 mois au sein de l’équipe BIOCORP, Chantal a rapidement trouvé sa place au sein de l’équipe, tant grâce à ses qualités personnelles que professionnelles.
Elle est actuellement en charge de la gestion du projet Mallya avec l’américain Chronicare : elle coordonne les équipes qui travaillent sur le développement du produit et assure l’interface avec le client.
Au quotidien, Chantal conjugue tout à la fois écoute, analyse et management. Il lui importe de bien comprendre les attentes du client afin d’être en mesure de les traduire en interne auprès des équipes qui ont-elles-mêmes un certain nombre de contraintes techniques, financières et temporelles à prendre en compte, le tout afin d’arriver à un produit qui donnera satisfaction à tous. Son rôle de pilotage est essentiel dans la réussite de ce type de projet. La dimension internationale de son job est particulièrement importante pour Chantal car elle avoue avoir besoin d’échanges interculturels. Rien de très étonnant dans la mesure où elle conjugue elle-même différentes cultures puisque, néerlandaise de naissance, française d’adoption, Chantal parle aussi couramment anglais et a énormément voyagé dans ses précédentes missions…
Chantal a en outre l’exigence du travail bien fait. Son moteur est de mener un projet à terme qui obtiendra non seulement l’adhésion du client, mais aussi et surtout qui satisfera les besoins du patient final. Son caractère altruiste est un pivot dans sa manière d’aborder le travail en équipe. Preuve s’il en est cette citation de l’Abbé Pierre qui la guide dans sa vie de tous les jours : “On n’est jamais aussi heureux que dans le bonheur qu’on donne. Donner, c’est recevoir“. Elle ajoute : “Tu vois, c’est ça. Un bon geste par jour pour donner le sourire à quelqu’un me donne le plus grand bonheur“.
A une jeune recrue, elle conseillerait tout simplement de ne pas hésiter à prendre la parole, être force de proposition et ne pas se laisser marcher sur les pieds.
Enfin, si l’occasion lui était donnée, elle aimerait rencontrer le chanteur du groupe U2, Bono, qu’elle admire aussi bien pour sa musique que pour sa personnalité. Empreint d’une réelle conscience politique, le chanteur est engagé dans de nombreuses causes humanitaires et politiques. Il n’hésite pas à faire passer des messages de paix, d’appel à la lutte contre les discriminations quelles qu’elles soient. Autant de choses qui touchent Chantal sur un plan plus personnel…
Au sein du service R&D, Lionel a la responsabilité de l’ensemble des développements informatiques des produits sur lesquels travaille BIOCORP. Son rôle est de rechercher, concevoir et proposer des solutions à mettre en regard des besoins exprimés par le client. Il est pour cela assisté d’une équipe dont il doit assurer le management, qu’il pratique sur un mode consultatif. En effet, Lionel est très à l’écoute de chacun de ses collaborateurs et avoue avoir pour principal challenge d’éviter de générer de la frustration. Explication : ses collaborateurs ont souvent envie de tester de nouvelles technologies mais, au rythme effréné auquel tout évolue dans ce domaine, il est primordial d’évaluer posément le risque auquel on s’expose en switchant vers une nouvelle technologie qui n’a pas forcément fait ses preuves. L’arbitrage est constamment à faire entre une techno innovante et prometteuse et une techno plus ancienne mais efficiente. Lionel essaie ainsi de rester à l’écoute tout en cadrant son équipe. De la même manière, il s’efforce de les aider à prendre du recul et élargir le cadre afin d’atteindre les objectifs avec un investissement raisonné. Il s‘appuie certes sur les connaissances très pointues de chacun de ses collaborateurs, et apporte une connaissance plus globale et un recul nécessaire à toute conduite de projet. Et la méthode fait ses preuves, favorisée en cela par la grande bienveillance de Lionel.
Il apprécie particulièrement l’autonomie dont il dispose dans son travail au sein d’une structure qu’il qualifie de très humaine, ainsi que l’absence totale de routine grâce à des tâches et des items très variés. L’analyse et la synthèse sont en quelque sorte son cœur de métier puisqu’il s’attache à synthétiser les problématiques de chacun pour les circonscrire de manière à concevoir une solution en regard.
Son principal conseil à une jeune recrue est de soigner les aspects communication au sens large, que ce soit dans les échanges entre collègues ou le reporting sur un projet : à partir du moment où on communique bien, on se comprend et on trouve des solutions.
Et lorsqu’il n’est pas au bureau, vous avez de grandes chances de croiser Lionel en moto sur une route de campagne…
Sylvain est animé par la soif d’apprendre et de progresser, aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle, et c’est aujourd’hui un élément moteur dans la réussite de sa mission. Il travaille sur le software embarqué de Mallya, son rôle étant de participer à la compréhension et la traduction des besoins fonctionnels du produit en une version technique documentée, ainsi qu’à l’implémentation et la vérification technique … Imaginer et proposer des solutions, implémenter des fonctionnalités produit, bâtir ensemble des solutions et rendre possibles des pré-requis : voici sa plus grande satisfaction au quotidien.
Il fait partie de ces personnes qui font la part belle à l’écoute, que ce soit des autres, du marché ou des technologies relatives à son savoir-faire. La curiosité au sens noble du terme est ainsi une composante majeure de son job car il est selon lui fondamental d’être à l’écoute des évolutions du métier pour avancer. Cela demande une bonne part d’adaptabilité puisqu’il faut parvenir à adopter les nouveautés et s’approprier les évolutions de langages. Enfin, l’un des axes forts de son job est l’échange puisqu’un projet se structure autour d’un ensemble de collaborateurs. Il reconnait avoir la chance de faire partie d’une équipe qui arrive à faire circuler des idées, chacun s’enrichissant ainsi de la matière grise des autres…
Il conseille vivement aux jeunes recrues de ne pas hésiter à partager leurs problématiques au lieu de rester coincé dessus seul dans son coin. Et l’un des fondements pour progresser est selon lui de travailler sur des projets personnels de programmation : cela reste le meilleur mode d’apprentissage car cela requiert de se tenir informé des évolutions permanentes via une veille organisée, et de s’adapter en permanence.
Sylvain serait curieux d’échanger avec Travis Pastrana, pilote américain de sports mécaniques et ex-champion du monde de freestyle motocross, afin de cerner ce qui a poussé ce garçon à tenter et réussir un double backflip en motocross, une première mondiale en 2006. Était-ce uniquement un pari un peu fou d’un ado tête brûlée ou au contraire le fruit d’une série de calculs précis et d’une préparation méticuleuse en amont ? Quoiqu’il en soit, son parcours est pour le moins impressionnant aux yeux de Sylvain…